Des cultures qui participent à la création d’un maillage écologique

Lorsque nous avons repris la ferme familiale en 2016, la première chose que nous avons faite, en plus de passer toutes les terres en agriculture biologique, a été de planter des haies champêtres en bordure des parcelles agricoles et des prairies.

Des haies champêtres pour recréer de la biodiversité

Planter des haies champêtres comporte plusieurs avantages : ils offrent un merveilleux refuge pour les petits animaux et les insectes. On parle de véritable réservoir pour la biodiversité.

De plus, la haie champêtre aide à la conservation des sols car elle freine le ruissellement de l’eau et donc l’érosion des sols, qui gardent alors leur fertilité.

Les haies procurent des sources de fraîcheur. Elles aident à faire face à la sécheresse mais procurent aussi un abri aux animaux contre le vent, la pluie, le froid…

Enfin, la haie, comme la prairie, est un puits à carbone. En effet, elle stocke une belle quantité de carbone dans le sol, dans ses racines et dans ses branches. A titre de comparaison, 1km de haie correspondent à 128 tonnes de CO2 stockées.

Enfin, les haies champêtres contribuent à l’embellissement de nos campagnes. Elles ponctuent le paysage et lui donnent du relief. Ce n’est pas pour nous déplaire !

Une réorganisation des parcelles

Lors de la reprise de la ferme, nous avons totalement repensé l’organisation des parcelles agricoles que nous allions cultiver. Nous avons ainsi réduit la taille des différents champs et prévu entre chacun d’eux, des bandes fleuries pour accueillir les insectes qui nous aident dans la lutte contre les ravageurs.

Nous avons également changé le sens des parcelles. En effet, traditionnellement les champs sont organisés pour que le tracteur cultive dans le sens de la pente. Le problème, c’est que cela favorise l’érosion des terres.

Une terre trop ingrate pour les cultures a été transformée en pré-verger. Elle y accueille un troupeau de moutons et plus de 400 arbres fruitiers hautes tiges de variétés anciennes (prunes, pommes et poires). Pour polliniser tout ça, un rucher d’une vingtaine de ruches a été installé au milieu des champs.

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